Je me dois de parler, pour moi, pour nous, pour la planète terre, des effets que cela induit en soi-même de pouvoir enfin se laisser être qui l’on est.
Il est à la fois si doux et si puissant de se retrouver en son corps qu’au fond je perçois que la seule chose que la nature humaine ait besoin de faire est d’APPRENDRE à S’AIMER SOI-MÊME.
J’avais à peine compris que je n’étais pas vraiment moi, que je me voyais déjà y aller, en mon corps, en voulant me retrouver telle que je suis uniquement, ne laissant de la place pour rien d’autre.
Toutefois, il n’est pas simple d’être soi-même dans la société de nos jours. Des regards aux avis des uns et des autres, nous sommes soumis aux qu’en dira-t-on et autres pressions diverses parfois handicapantes quant au désir d’être soi-même.
Mais voilà, je pense qu’au fond, les pressions dont je vous parle et que nous pouvons ressentir sont en fait inhérentes à nous-mêmes, seulement.
Je ne vois pas comment un regard peut, en réalité, nous contraindre en dedans à modifier notre comportement hormis si, en nous, ce regard vient toucher un point sensible, douloureux qui se serait figé, cristallisé durant des années… Je ne vois pas non plus comment le qu’en dira-t-on peut nous contraindre sauf s’il anime en notre corps cette chose soudaine qu’est le mensonge envers nous-mêmes…
Ne devons-nous pas prendre en compte notre propre avis pour nous-mêmes en premier lieu ?… Ne devons-nous pas nous occuper de nous avant de nous occuper de l’autre et de son avis nous concernant ?… Ne devons-nous pas nous prendre par la main et marcher encore et toujours vers nous-mêmes si nous voulons nous « ressembler » vraiment, nous aimer, nous choyer ?…
OUI, bien sûr ! Simplement ces choses-là, ne sont pas anodines et, bien souvent, elles nous demandent de nous positionner tout autrement que nous le faisons d’ordinaire.
QUE FAIRE ALORS ? Simplement se mettre en route. Voir qu’en son corps des choses simples nous correspondent, nous donnent de l’amour. Voir aussi en l’autre son miroir.
Peut-être bien que cet autre a finalement les mêmes habitudes « nocives » que nous-mêmes, vis à vis de lui ?… Peut-être bien qu’il s’octroie rarement, pour ne pas dire jamais, d’amour envers lui ?… Peut-être bien d’ailleurs que cet autre nous aime mais sans pour autant s’en rendre compte ?…
Finalement il ne convient pas seulement de nous aimer (trop simple) mais de NOUS POSITIONNER COMME ÉTANT notre propre MÈRE (le féminin en soi), nôtre propre PÈRE également (le masculin en soi).
« Je m’accueille comme étant ma mère. Mon père, en moi, m’ouvre la voie et me guide vers mon chemin d’humain. En mon corps, moi mon enfant intérieurement parlant, peut alors s’épanouir de lui-même, s’amuser, s’octroyer cette aventure qu’il aime tant et s’émerveiller de qui il est : lui, tout simplement. »
Ne sois pas déçu si, pour le moment, cela te paraît abstrait voire inabordable. Ne sois pas non plus aigri envers toi-même mais laisse-toi le temps, donne-toi tout ton amour et vois ce qui éclot.
Le temps de notre corps est le bon…
L’amour qu’on se donne à soi fertilise notre corps et prend soin de nous humains en dehors de toute attente autre que celle de s’aimer soi-même et c’est finalement de cela dont nous dépendons.
L’amour que nous nous offrons à nous-mêmes est la clé pour y arriver.
Arriver à quoi ? A être vraiment soi !
Maud